“Une photo est comme un secret sur un secret. Plus elle vous en dit, moins vous en savez.”

Diane Arbus

 

En général, ça commence par une idée. En l'occurrence, la série Zincstagrammes est une réflexion sur la question de l’effacement de nos mémoires collectives. Elle reprend les codes des photos publiées sur les plateformes comme Instagram, avec les habituels ajouts de formes, de textes, de filtres. Mais le processus créatif se passe dans le monde réel, avec de vrais objets : des plaques de zinc, de vieilles photos anonymes, et des filtres matérialisés par des billes d’étain ou de la résine. Ces Zincstagrammes permettent de prendre conscience de l’effacement programmé de notre mémoire collective qui, au lieu d’être précieusement conservée sous forme de tirage photos dans des boîtes à chaussures, est désormais entreposées en masse dans des clouds d’où elle nourrit une intelligence artificielle dénuée d’émotions. 

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Plaque de zinc, vieille photo, acrylique, étiquette de dymographe, étain, résine

8 x 8 cm (3.15 x 3.15 i)